La série «C’est chez moi !» fait partie d’un travail plus global sur le thème des «vacanciers», mené sur la côte Atlantique.
Dans cette série je mène deux réflexions :
– l’accessoire de mode
Cet objet obligatoire du vacancier plagiste qu’est le parasol a peu évolué depuis son apparition 2000 ans avant J. C., au fil du temps il fut signe de puissance humaine et divine puis accessoire de mode grâce à Catherine de Medicis, ensuite signe d’appartenance à la bourgeoisie se protégeant pour conserver son teint pâle.
A partir des années 70, le parasol acquiert un pouvoir beaucoup plus esthétique et devient la star des plages, des terrasses et des jardins.
De nos jours il continue à être le roi des espaces ensoleillés, il est devenu un réel accessoire pour se protéger du soleil, ainsi que grâce aux techniques très simples de fabrication, ses imprimés deviennent des espaces publicitaires révélateurs de notre société et de notre époque.
– le parasol étendard des plages
L’individu «vacancier» a pour réflexe de planter son parasol dès son arrivée sur une plage.
Approche autant pour se proteger du soleil mais aussi pour marquer sa place, son territoire. Tel un étendard que l’on plante lorsque l’on souhaite revendiquer un territoire.
Sur ce territoire le reste des affaires se positionnent tel une installation éphémère de son chez soi.